L’œuvre de Dürer s’inscrit historiquement dans une époque de transition entre le Moyen Âge et la Renaissance. Les grands bouleversements politiques, économiques, sociaux et religieux s’accompagnèrent d’innovations considérables dans le domaine culturel. Les principes nouveaux de la Renaissance furent confrontés dans les pays germaniques à l’influence gothique germano-flamande. Dürer réalisa la synthèse de ses courants dans une œuvre universelle.
Les années d'apprentissage
Dürer passa son enfance dans l’atelier d’orfèvre de son père dont il apprit le métier. À quinze ans, il s’orienta vers la peinture et entra dans l’atelier du peintre Michaël Wolgemut (1432-1519) où se pratiquait aussi l’illustration de livres. C’est là que Dürer dessina sans doute pour les graveurs sur bois, et s’exerça à graver ses premiers bois. C’est là aussi peut-être qu’il découvrit les célèbres gravures de l’école de Ferrare, connues sous le titre d’usage Tarots de Mantegna dont il dessina librement vingt et une figures. Il devait procéder de même plus tard avec d’autres gravures italiennes notamment des estampes de Mantegna. À dix-huit ans, il entreprit son tour de compagnonnage qui le mena à Colmar, la patrie de Martin Schongauer, et dans les citadelles de l’édition, Bâle, où il participa aux illustrations des Comédies de Térence, du Chevalier à la tour et de La Nef des fous, puis Strasbourg. C’est à cette période que se situe le dessin Couple assis jouant au trictrac et dame debout jouant au échecs. Cette formation eut une influence décisive dans l’évolution de l’artiste dont l’œuvre graphique considérable, dessins et gravures, connut une renommée en Europe bien plus grande que sa peinture.
Le voyage en Italie:
De retour à Nuremberg en 1494, il épousa Agnès Frey, et, en automne, partit pour l’Italie, entraîné dans ce voyage par son ami Willibald Pirckheimer qui fut l’un de ceux qui introduisirent l’humanisme en Allemagne. Il se rendit à Venise, et peut-être à Padoue et à Mantoue. Ce séjour fut déterminant pour lui. Il rencontra notamment Jacopo de Barbari qui lui fit entrevoir le secret de la beauté idéale, les nouvelles théories, bouleversant ainsi ses conceptions esthétiques. Durant le trajet de retour, Dürer, sensible aux paysages traversés et à la nature, exécuta une série d’aquarelles révélant un autre aspect de son art, plus proche de l’observation directe que des études influencées par la théorie.
L'atelier de Nuremberg
Puis Dürer ouvrit son atelier à Nuremberg. La cité connaissait alors son âge d’or, rayonnement spirituel et prospérité économique. C’est dans ce contexte très favorable que l’artiste, grâce au mécénat de Frédéric le Sage, et plus tard à celui de l’empereur Maximilien, exécutera plus de soixante-seize peintures, plus d’un millier de dessins sans compter les nombreuses attributions, cent soixante-dix xylographies, une centaine de gravures en taille-douce et, vers la fin de sa vie, écrira trois livres de théorie sur les proportions du corps humain et les lois de la perspective.
De 1505 à 1507, il fit un second voyage en Italie. Il séjourna à Venise, ville avec laquelle Nuremberg, "la Venise du Nord", entretenait des relations commerciales et culturelles permanentes. C’est là qu’il peignit pour l’église de la colonie allemande La Fête du rosaire, l’une des œuvres majeures de sa carrière.
Le voyage aux Pays-Bas
En 1519, Dürer effectua un voyage en Suisse, et l’année suivante, il se rendit aux Pays-Bas, où il rencontra entre autres, l’humaniste Érasme, les peintres Quentin Metsys, Patinir, Lucas de Leyde, Barend Van Orley et étudia les maîtres flamands. Il tint un journal riche d’informations qui est conservé. Son activité créatrice se ralentit. Sensible à la Réforme, l’artiste, éprouvé par les troubles religieux, ne se rallia pas cependant aux réactions excessives qu’ils entraînèrent. Il semble aussi qu’il fut ému par les révoltes paysannes de 1525, sauvagement réprimées. Dürer mourut le 6 avril 1528. Son génie visionnaire, universel, avait été, quelques années plus tôt, consacré par Érasme dans une lettre à Pirckheimer : "Un artiste comme lui serait digne de ne jamais mourir."
Deux mille dessins et esquisses
L’œuvre graphique de Dürer beaucoup plus abondant que son œuvre peint, lui assura une fortune critique exceptionnelle. Deux mille dessins et esquisses d’Albert Dürer, parmi lesquels de très nombreuses attributions, sont conservés. L’artiste y aborde des thèmes variés : portraits, têtes d’expressions, scènes religieuses et profanes, sujets mythologiques et ethnographiques, académies, paysages, animaux, végétaux, dessins d’architecture et d’ornements, études de draperies. Il utilise des techniques diverses : pierre noire, pointe de métal, pointe d’argent, plume, fusain, craie, pierre de couleur, lavis, aquarelle, gouache, techniques mêlées. Pour obtenir certains effets, il dessine sur du papier teinté ou préparé : papier brunâtre, bleuâtre, bleu, papier préparé vert, bleu, ivoire, rosé, ou encore sur du vélin.
Trois catégories de dessins se distinguent : les dessins d’après nature, ou plus rarement d’après des œuvres d’autres artistes, répertoire de modèles dans lequel Dürer puisera sans cesse (La Foi) ; les dessins préparatoires à des peintures ou gravures (Christ enfant tenant une couronne, Trois têtes d’enfants, Étude pour une Sainte Vierge) ; les dessins réalisés comme des œuvre autonomes (Le Moulin aux saules, Tête de cerf, percée d’une flèche)
Albrecht Dürer | ||
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Autorretrato de Durero (1498, Museo del Prado). | ||
Información personal | ||
Nacimiento | 21 de mayo de 1471 Núremberg, Sacro Imperio (actual Alemania) | |
Fallecimiento | 6 de abril de 1528 (56 años) Núremberg, Sacro Imperio (actual Alemania) | |
Causa de la muerte | Malaria | |
Sepultura | Johannisfriedhof | |
Residencia | Venecia y Núremberg | |
Nacionalidad | Romano-Germana (alemana) | |
Religión | Luteranismo | |
Familia | ||
Padres | Albrecht Dürer el Viejo Barbara Dürer | |
Cónyuge | Agnès Dürer | |
Educación | ||
Alumno de | Michael Wolgemut | |
Información profesional | ||
Área | Pintura, Grabado | |
Alumnos | Hans Baldung y Giulio Cesare Scaligero | |
Movimiento | Renacimiento | |
Género | Retrato | |
Obras notables | Adán y Eva Rinoceronte | |
Firma | ||
Albrecht Dürer, en español Alberto Durero1 (Núremberg, 21 de mayo de 1471-Núremberg, 6 de abril de 1528),2 es el artista más famoso del Renacimiento alemán, conocido en todo el mundo por sus pinturas, dibujos, grabados y escritos teóricos sobre arte.
Famoso en media Europa antes de cumplir los treinta años gracias al éxito de su serie de xilografías del Apocalipsis (1498), Durero ejerció una influencia determinante en los artistas del siglo xvi, tanto alemanes como de los Países Bajos (especialmente en Lucas van Leyden), y llegó a ser admirado por maestros italianos como Rafael Sanzio y Tiziano; consta además que sostuvo contactos con genios como Leonardo da Vinci y Giovanni Bellini. Sus grabados alcanzaron gran difusión e inspiraron a múltiples creadores posteriores, incluyendo la pintura barroca de España, la corriente nazarena del siglo xix y los expresionistas alemanes de principio.-
Vida y obra:
Durero nació el 21 de mayo de 1471 en Núremberg, ciudad a la que estuvo íntimamente unido. Su padre era un orfebre húngaro que emigró a tierras germanas y el primer maestro de su hijo. Alberto Durero el Viejo (1427-1502) nació en el pueblo húngaro de Ajtós, ubicado junto a la ciudad de Gyula. Originalmente llamado Albert Ajtósi, cuando llegó a Alemania tradujo su apellido a «Türer» y luego a «Dürer» según el dialecto local. Este apellido significa 'fabricante de puertas', y de hecho Durero ostentaría como motivo de su blasón una puerta.
De su primera formación, el joven Durero heredó el legado del arte alemán del siglo xv, en el que estaba muy presente la pintura flamenca del gótico tardío. Los artistas alemanes no tenían dificultad en adaptar su propia tradición gótica a la de artistas flamencos, como Robert Campin, Jan van Eyck y, sobre todo, Rogier van der Weyden.
El concepto empírico del mundo de la gente del norte (fundamentado más en la observación que en la teoría) era el nexo común. Durante el siglo xvi, el fortalecimiento de lazos con Italia a través del comercio y la difusión de las ideas de los humanistas italianos por el norte de Europa infundieron nuevas ideas artísticas al mundo del arte alemán, de tradición más conservadora.
Para los artistas alemanes resultaba difícil conciliar su imaginería medieval —representada con ricas texturas, colores brillantes y figuras con gran lujo de detalle— con el énfasis que los artistas italianos ponían en la Antigüedad clásica, los temas mitológicos y las figuras idealizadas. La tarea que Durero se planteó fue la de proveer a sus compatriotas de un modelo con el que pudieran combinar el interés empírico por los detalles naturalistas con los aspectos más teóricos del arte italiano.
En su abundante correspondencia -especialmente en las cartas al humanista Willibald Pirckheimer, amigo suyo toda la vida- y en diversas publicaciones, Durero hacía hincapié en que la geometría y las medidas eran la clave para el entendimiento del arte renacentista italiano y, a través de él, del arte clásico.
En la lista de amigos de Durero estaba el austriaco Johann Stabius, autor que le proporcionó los conocimientos y detalles sobre la construcción de relojes solares. Entre las notas que dejó en su diario, cabe mencionar una descripción de una pesadilla que tuvo una noche de Pentecostés en 1525, donde veía caer trombas de agua del cielo. Marguerite Yourcenar hizo un interesante análisis en su libro El tiempo, gran escultor.
Desde aproximadamente 1507 hasta su muerte tomó notas y realizó dibujos para su tratado más conocido, Vier Bücher von menschlicher Proportion (Cuatro libros sobre las proporciones humanas, publicado póstumamente en 1528). Sin embargo, otros artistas contemporáneos suyos, con una orientación de tipo más visual que literaria, pusieron mayor atención en sus grabados, tanto en planchas de cobre como xilografías, que en sus escritos dirigidos a orientarlos en la modernización de su arte con desnudos de corte clásico y temas idealizados, propios del Renacimiento italiano.
Aprendizaje y primer viaje[editar]
Calificable de niño prodigio, Durero hubo de aprender a dibujar con su padre y posiblemente ya entonces se familiarizó con el grabado de formas en metal, dado que su padre era orfebre. Elocuente ejemplo de su precoz habilidad para el dibujo es su Autorretrato a los 13 años (1484), hecho a punta de plata, un material que no permite correcciones.
En 1486, a los quince años de edad, Durero ingresó como aprendiz en el taller de Michael Wolgemut, donde entre 1488 y 1493 se abordó la considerable tarea de realizar numerosas xilografías para ilustrar la Crónica de Núremberg (1493) de Hartmann Schedel, posiblemente el libro incunable más ambicioso y famoso producido en Europa. Es probable que Durero recibiera una instrucción exhaustiva de cómo hacer los dibujos para las planchas de madera. Durante toda la época renacentista, el sur de Alemania fue centro de muchas publicaciones y era común que los pintores estuvieran también calificados para realizar xilografías y grabados para ellas.
Como era costumbre entre los jóvenes que habían acabado su periodo de aprendizaje, Durero emprendió un viaje de estudios en 1490. En 1492 llegó a Colmar, donde intentó entrar en el taller del pintor y grabador alemán Martin Schongauer que, cosa que no sabía Durero, había muerto en 1491.
Los hermanos de Schongauer le aconsejaron que se dirigiera al centro de publicaciones de Basilea, en Suiza, para buscar trabajo. En Basilea y después en Estrasburgo, Durero realizó ilustraciones para varias publicaciones, de las cuales la primera parece ser un San Jerónimo en su estudio hecho en xilografía para un libro de 1492; su matriz original se conserva en el Museo de Arte de Basilea. La labor más relevante de Durero en Basilea hubo de ser la ilustración de Das Narrenschiff de Sebastian Brant en 1494 (traducida en 1507 como La nave de los locos); se le atribuyen unas 75 de las 116 imágenes del libro.
Durante esta primera etapa de su vida, comprendida entre su aprendizaje y su regreso a Núremberg en 1494, su arte refleja una enorme facilidad en el trazado del dibujo y una minuciosa observación del detalle. Dichas cualidades son especialmente evidentes en una serie de autorretratos, entre los que se encuentra el ya citado de 1484 (Albertina, Viena), otro autorretrato de expresión seria dibujado en 1491 (Colecciones de la Universidad, Erlangen, Alemania), y otro ya en colores, pintado al óleo sobre pergamino, en el que aparece como un joven seguro de sí mismo (1493, Museo del Louvre).
Primer viaje a Italia (1494-95)[editar]
En cumplimiento de un matrimonio concertado durante su ausencia, Durero se casó en Núremberg en 1494 con Agnes Frey, hija de un herrero económicamente bien situado. En aquella época todos los artistas que deseaban abrir taller propio debían estar casados. La nueva pareja nunca llegó a tener hijos, y la relación conyugal no fue buena, según se deduce de varias cartas donde el artista y su amigo Pirckheimer hablan negativamente sobre Agnes.
Poco después de la boda, Durero viajó sin su esposa a Italia. Allí realizó acuarelas de paisajes con gran minuciosidad de detalle, probablemente durante su viaje de regreso, como por ejemplo una vista del castillo de Trento (National Gallery, Londres).
Durante los diez años siguientes en Núremberg, desde 1495 hasta 1505, produjo un gran número de grabados que le ayudaron a asentar su fama. Entre ellos destacan las xilografías de la serie del Apocalipsis (1498), Baño de hombres y Sansón con el león, y los grabados a buril La gran fortuna (1501-1502) y La caída del hombre (1504). Estas y otras obras de este periodo muestran, en su conjunto, una maestría técnica cada vez mayor en el arte de ambas técnicas, un manejo de las proporciones humanas basado en los textos del tratadista romano Vitrubio y una brillante capacidad para incorporar detalles de la naturaleza en obras que reflejan el entorno con gran realismo.
En 1498 pintó su Autorretrato del Museo del Prado (Madrid) y en 1500 el de la Pinacoteca Antigua de Múnich, en el que se representa con las características que habitualmente se atribuyen a Cristo y expresa de forma visual la preocupación que demostró durante toda su vida por elevar la categoría del artista por encima de la del mero artesano.
Segundo viaje a Italia (1505-1507)[editar]
Durero volvió a viajar a Italia entre 1505 y 1507. En Venecia conoció al gran maestro Giovanni Bellini y a otros artistas, y la Fundación de Comerciantes Alemanes (Fondaco dei Tedeschi) le encargó una obra importante: el retablo de La fiesta del Rosario (1506, Galería Nacional de Praga). También en esas fechas pintó (en apenas cinco días, según inscribió en la propia obra) la tabla Jesús entre los doctores (Madrid, Museo Thyssen-Bornemisza).
En 1507 regresó a Núremberg, donde dos años después compró una casa de cuatro plantas; sería su domicilio y taller por el resto de su vida (actualmente está abierta como museo). Comenzó en esos años un segundo periodo de una ingente producción artística con obras como el retablo para la iglesia de los Dominicos de Fráncfort del Meno (1508-1509, destruido en un incendio en 1729), la tabla de la Adoración de la Trinidad (1508-1511, Museo de Historia del Arte, Viena), las tablas de Adán y Eva (1507, Museo del Prado), retratos y numerosos grabados.
Entre ellos se encuentran dos series sobre la Pasión (la Pasión grande y la Pasión pequeña), otra de la Vida de la Virgen, un Arco del triunfo de 3,70 metros de alto diseñado entre varios artistas y grabado en 195 planchas de madera (encargo del emperador del Sacro Imperio Romano Germánico Maximiliano I), y tres imágenes magistrales: El caballero, la Muerte y el Diablo (1513), San Jerónimo en su gabinete (1514) y La melancolía (1514). En 1515 Durero publicó una gran xilografía de un rinoceronte llegado a Lisboa; esta imagen se hizo célebre por siglos, y un ejemplar de ella alcanzó en subasta en 2013 los 866 000 dólares (641 000 euros), récord de precio pagado por un grabado del artista [1]. Mediante el grabado de línea Durero consiguió crear diferentes gamas de sombreado y texturas con las que logró plasmar formas tridimensionales con una maestría nunca antes lograda.
Es acogido por la familia Fugger, de cuyos miembros realiza algunos retratos.
Último viaje y últimas obras[editar]
En 1520 Durero se enteró de que Carlos I, sucesor de Maximiliano I, iba a viajar desde España a Aquisgrán para ser coronado emperador del Sacro Imperio Romano Germánico. Durero había recibido una pensión anual por parte de Maximiliano y tenía la intención de que Carlos I mantuviera esa asignación. Emprendió el viaje a Aquisgrán, que financió vendiendo grabados y otras obras durante el trayecto, y de allí pasó a los Países Bajos entre 1520 y 1521. Posiblemente la pintura dureriana más relevante de esta etapa es el San Jerónimo en meditación (Lisboa, Museu Nacional de Arte Antiga) que creó en Amberes para el diplomático portugués Ruy Fernández de Almeida. En Gante le avisaron del hallazgo de una ballena varada; se apresuró hacia la costa a verla, pero le sorprendió una tormenta y cayó enfermo. Su diario nos proporciona un fascinante relato de estos viajes, de las audiencias de los monarcas y de los recibimientos que le brindaron sus compañeros artistas, como Lucas van Leyden, especialmente en Amberes. Resultó muy satisfactoria su audiencia con Carlos I, pero hay quien atribuye a este viaje la causa de unos problemas de salud (¿malaria?) que afectaron al artista durante sus últimos años.
Regresó a Núremberg, donde habría de permanecer hasta su muerte, acaecida el 6 de abril de 1528. En sus últimos años, aquejado de achaques de salud y de una posible depresión, redujo su producción artística en favor de su faceta teórica o escrita. Sus últimas obras pictóricas son dos grandes tablas en las que están representados Cuatro apóstoles resión, redujo su producción artística en favor de su faceta teórica o escrita. Sus últimas obras pictóricas son dos grandes tablas en las que están representados Cuatro apóstoles (hacia 1526, Alte Pinakothek Múnich), que ofreció como regalo a la ciudad de Núremberg; y su último grabado a buril es un Retrato de Erasmo de Róterdam del mismo año-.
Influencia posterior[editar]
El arte de Durero ha ejercido una influencia intensa y duradera en el arte occidental, fundamentalmente gracias a la masiva circulación de sus grabados, tanto originales como copias. Durero es, al igual que Rembrandt y Francisco de Goya, uno de los escasísimos genios del arte europeo que crearon con igual dedicación pinturas y grabados. De hecho, la producción dureriana grabada y sobre papel (dibujos, acuarelas) es numéricamente muy superior a la pictórica: frente a un catálogo de pinturas próximo a 120 conservadas, se le catalogan unos 1200 dibujos y unas 450 imágenes en grabado. De ellas, 350 son xilografías y 105 son grabados sobre matrices de metal (cobre, hierro), en su gran mayoría trabajados a buril (Durero produjo solamente tres grabados a punta seca y seis aguafuertes).
Ya en vida Durero disfrutó de gran fama no solo en Centroeuropa, sino también en los Países Bajos, España e Italia, mayormente por sus estampas, que fueron copiadas con frecuencia. Durero acusó de plagio al italiano Marcantonio Raimondi por usar su anagrama en copias de sus grabados. Este conflicto se resolvió con un dictamen salomónico: se garantizó a Durero protección para su monograma en territorio veneciano, aunque no para sus composiciones. Podrían ser reproducidas, pero sin el monograma; lo que ayudaría a diferenciar entre los grabados genuinos de Durero y sus copias. Este es uno de los primeros antecedentes del derecho a protección de la propiedad intelectual.
La producción pictórica de Durero es más escasa debido en parte al tiempo que requería cada obra en diseño y ejecución. Durero contó desde fecha temprana con ilustres clientes, como Federico III de Sajonia y Maximiliano I, lo que le aseguró una estabilidad económica que le permitió concentrarse en los encargos más ambiciosos y dedicarles el tiempo necesario. Sus pinturas se acumularon inicialmente en unas pocas colecciones e iglesias, por lo que la rápida difusión de su arte se debió al medio gráfico.
Durero produjo y distribuyó sus grabados con una sagaz visión comercial. Las imágenes más sofisticadas, en muchos casos alegóricas y/o de desnudo, las grababa él personalmente a buril hasta el último detalle, con una técnica extenuante y perfeccionista, y se vendían a precios elevados. Y paralelamente, Durero diseñaba decenas de xilografías, mayormente de tema religioso y de simbología más accesible, que eran grabadas en los tacos por entalladores profesionales. Usualmente estas matrices eran de madera de peral, muy resistente, por lo que permitían ediciones de muchos ejemplares y se siguieron imprimiendo durante siglos. Algunos de los tacos originales se conservan hoy en día en museos como el Británico de Londres, el Metropolitan Museum de Nueva York y el Museo de Arte de la Universidad de Princeton.
La influencia de Durero llegó, por medio de sus grabados, a los talleres de casi todos los artistas; se puede afirmar que no hubo ningún pintor europeo de relevancia que no acusara, de un modo u otro, el conocimiento de las estampas durerianas. Ejemplos de ello son dos cuadros del Museo del Prado: El Pasmo de Sicilia de Rafael Sanzio y La Trinidad del Greco, inspirados claramente en xilografías de Durero sobre los mismos temas. Se considera que tanto Rafael como Tiziano impulsaron la difusión de sus propios diseños, mediante grabadores como Raimondi y Cornelis Cort, siguiendo el precedente de Durero. Siglos después, pintores españoles como Velázquez, Alonso Cano, Murillo, Zurbarán y Goya siguieron delatando la influencia dureriana; de hecho el último cuadro conocido de Zurbarán, La Virgen con el Niño y san Juanito (1662, Museo de Bellas Artes de Bilbao) se inspiró en el grabado La Virgen del mono que Durero había realizado hacia 1498.-
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