💕💕Guerra de la Vendée
Guerra de la Vendée es la denominación historiográfica de una rebelión que llegó a convertirse en una verdadera guerra civil que enfrentó a los partidarios de la Revolución francesa y a los contrarrevolucionarios. Se desarrolló en la región francesa de Vendée en español-[entre 1793 y 1796. La denominación en idioma español Guerra de Vandea no se usa apenas en la bliografía.8 La denominación francesa es Guerre de Vendée.
Al igual que había sucedido por toda Francia, Vandea tuvo rebeliones campesinas (jacqueries) entre 1789 y 1792. Sin embargo, fue en el momento de la leva masiva (levée en masse) de 1793, cuando la rebelión vandeana se desencadenó, y acabó adoptando la forma de un movimiento popular contrarrevolucionario.
Desarrollada a lo largo de tres años, el conflicto tuvo varias fases, con un breve periodo de paz que empezó en la primavera de 1795 y finalizó a principios de 1796..----- Le15 mai 1815 : début de la guerre de Vendée de 1815. Même à l’apogée de l’Empire, l’Ouest est remuant, du moins y sévit-il une sorte de désobéissance endémique qui révèle que l’ordre impérial n’y est pas pleinement accepté. Un seuil est franchi à la fin de l’année 1813, dans le contexte de l’affaiblissement du régime, lorsque la désobéissance se mue en contestation politique. Mais l’histoire aussitôt s’accélère. Arrive d’abord la Première Restauration, au printemps 1814, dont le projet réconciliateur déçoit – déjà – les royalistes et fait basculer certains d’entre eux dans l’ultracisme. Puis les Cent-Jours, en mars 1815. En vérité, le retour de Napoléon ne pousse pas aussitôt à la révolte ; c’est un mois plus tard que la décision prise par le pouvoir impérial de procéder à une levée en masse de gardes nationaux mobiles se met à catalyser le potentiel insurrectionnel de la région. Le conflit éclate à la mi-mai. Son périmètre est un peu plus restreint que celui du soulèvement de 1793. Il se compose d’une zone bretonne centrée sur le Morbihan et d’une zone vendéenne qui jamais ne feront corps. L’organisation militaire des forces royalistes, évaluées par l’auteur à quelque 50 000 hommes, rappelle, elle aussi, 93 : au sud de la Loire, elle s’appuie, comme vingt ans plus tôt, sur le réseau des paroisses armées, preuve, au passage, que celles-ci ne se sont pas délitées pendant la pax napoleonica. Sur le terrain, toutefois, la situation n’a rien à voir avec celle de la décennie révolutionnaire : moins enclavée, la Vendée se prête moins à la guérilla ; surtout, le rapport de force apparaît d’emblée défavorable aux Blancs, affaiblis au sommet par le déficit de légitimité de Louis de La Rochejaquelein et à la base par le sous-équipement, et qui, par ailleurs, trouvent en face d’eux une armée de la Loire aguerrie et disciplinée, placée sous les ordres du général Lamarque. Aussi bien, l’affrontement tourne-t-il vite au profit des Impériaux, qui emportent quelques batailles décisives, comme à La Rocheservière, le 20 juin, où La Rochejaquelein est tué, et Lamarque peut-il pousser les Vendéens à la paix. Celle-ci est conclue le 26 juin à Cholet mais peine à se concrétiser en Bretagne, où le conflit tend plutôt à se fragmenter et à se brouiller. Mais, à cette date, le sort de l’Europe a basculé depuis une semaine, depuis que Napoléon a été défait à Waterloo : la grande histoire rattrape soudain celle de l’Ouest français et transforme providentiellement les quasi-vaincus en vainqueurs. A. Lignereux avance qu’il a fallu trois années pour vraiment liquider le conflit. Ici comme ailleurs, l’épuration de l’administration permet de récompenser les plus zélés des royalistes, en particulier les combattants, qui entrent en masse dans la gendarmerie, notamment ; mais pour l’essentiel et sur le long terme, on peut dire que comme l’année précédente le nouveau pouvoir déçoit les Blancs, entièrement préoccupé qu’il est de pacifier le pays et de normaliser son fonctionnement. Ainsi s’empresse-t-il de mettre un terme à l’activité des corps royaux, de désarmer la population, ainsi essaie-t-il de dissoudre la tradition d’autodéfense paroissiale propre à la Vendée dans la Garde nationale, plusieurs fois réformée à cet effet. Ce que, passé les premiers mois, Louis XVIII a en vue, c’est à défaut d’une impossible concorde, amener au moins les ennemis de la veille à vivre de nouveau côte à côte et c’est dans cette perspective qu’il convient de comprendre les refus répétés de la justice royale de donner suite aux plaintes formées en raison des actes commis pendant le soulèvement. Il s’ensuit d’inévitables frustrations au sein du camp blanc et même quelques actes d’opposition au régime jusqu’à la fin de la décennie, mais le travail de démobilisation fait son œuvre et A. Lignereux peut conclure qu’en 1818 « la Vendée appartient.-
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